La
traduction la plus littérale des kanji IAIDO est
« voie de l'être en harmonie ». Au prime
abord, cette définition paraît éloignée du
fondement guerrier initial des arts martiaux pour s'axer uniquement sur
la dimension du Do. Faut-il savoir de quelle harmonie nous parlons et
comment elle se met en jeu au cours de l'évolution de
pratiquant. Le premier palier est la capacité de
développer les aptitudes élémentaires à la
gestuelle (harmonie du corps). Par sa rigueur et son
austérité, la pratique du sabre est une excellente
discipline pour cela. Cependant, à un niveau supérieur,
la notion de l'efficacité de cette gestuelle doit exister de
façon incontournable. La mise en jeu des notions directement
liées au combat doivent être présentes, telles que
seme , zanshin, kime, yoshi (la traduction littérale de ces
termes ne peut être que réductrice mais il est possible
d'y mettre le sens de menace, vigilance, énergie, rythme). A ce
moment là, la possibilité de prendre le pas sur
l'adversaire peut se faire tout autant dans la capacité
d'être en phase avec lui que dans la capacité de troubler
son esprit par des variations de son rythme propre. Le sabre devient
alors le prolongement du corps et la pensée se met en retrait
(mushin).
.
Okada sensei
Historique de Muso Shinden ryu
A la fin du
16ème siècle un samurai du nom d'Hayashizaki Jinsuke
Shigenobu mit au point des techniques de
dégainage du sabre qu'il appela Shimei muso ryu batto jitsu, nom
qui pointe l'origine spirituelle et divine de l'école ou
Hayashizaki ryu. Il nous reste que peu de choses de cette façon
de faire initiale. Quoiqu'il en soit les influences de Hayashizaki
Shigenobu et de ses disciples furent extrêmement décisives
pour le développement ultérieur de cette discipline.
Selon
un professeur, Yamada Jirokichi de l’université Shoka et
auteur de
« La tradition des arts martiaux », citée
dans « L’histoire du
kendo au Japon », Shigenobu (qui signifie fantôme)
est né à Sagami (actuellement Kanagawa) en Tenmon
17,soit 1549. Selon des récits plus anciens, les techniques de Shigenobu ont porté
différents noms : Hayashisaki, Shinmei Muso, Shin Muso, Shigenobu…Il
existe de nombreuses variations dans la biographie de Shigenobu et il est
difficile, parmi tous ces récits, d’établir une certitude. Mais on peut dire
qu’ils ont pour point commun de désigner Shigenobu comme celui qui est à
l’origine des différents styles de Iaido ; parmi ceux-ci, on compte Tamiya
Heibei Narimasa (style Tamiya), Katayama Hoki Morinaga Yasu (style Hoki). Le
sanctuaire du Iai Hayashisaki se trouve à Murayama, Yamagata ken. Le style
Hayashisaki fut transmis au clan Tosa au travers du style Jikiden Eishin selon
la descendance suivante :
1ere génération : Hayashisaki
2eme Tamiya Heibei Shigemasa appelé aussi Shigenobu, Kazunobu , Shigemasa
3eme Nagano Muraku Sai kinro
4eme Momo Gunbei Mitsushige
5eme Amegawa Seizaemon Munetsugu
6eme Manno Danuemon Nobusada
7eme Hasegawa Chikara no suke Eishin
8eme Arai Seitetsu Seishin
9eme Hayashi Rokudayo Morimasa
10eme Hayashi Yasudayu Masao (né en 1662)
11eme Oguro Yoshiemon Kiyokatsu. Après ce dernier, les branches suivantes
furent crées au sein de la lignée :
Ecole Tanimura :
12eme Hayashi Masunojo Masanari
13eme Yoda manzo Takakatsu
14eme Hayashi Yadayu Masataka
15eme Tanimura Kamenojo Takakatsu
16eme Goto Magobei Masasuke
17eme Masamichi Oé(mort en 1948 à 75 ans)
17eme Moritomo Tokumi
Ecole Shimomura
12eme Matsuyoshi Sadamasu Hisanari
13eme Yamagawa Kyuzo Yukyo
14eme Shimomura Shigeichi Sadanori
15eme Hosokawa Yoshimasa Yoshiuma
16eme Nakamaya Hakudo (mort en 1959 à l’age de 89 ans)

Hayashizaki Jinsuke Shigenobu
Au début du 18 ème
siècle, le septième soke , escrimeur
réputé nommé Hasegawa Chikara-no-Suke Hidenobu fit
particulièrement évoluer l'école, désormais
connue sous le nom de Muso Jikiden Eishin Ryu, toujours en
activité de nos jours. il était
collecteur d’impôts et apprit auprès de Mannodan Nobusada le Iai de Hayashisaki
et fut, semble-t-il, le premier maître depuis la création de cet art. On pense
que toutes les formes anciennes de Iaido qu’Eishin enseigna commençaient à
partir de la position debout ou de Tatehisa.
Eishin inversa la position dont le sabre était porté dans l’obi, tranchant
vers le bas, selon la tradition ancienne. Ainsi, le tranchant vers le haut
rendit possible un dégainage immédiat. Il appela ce style Muso jikiden Eishin
« Le style Eishin, transmis directement et sans équivalence ». Après,
il revint de Edo à Tosa (actuellement Kochi). On dit qu’il diffusa au sein de
tout son clan son style et celui-ci a été transmis dans Kochi jusqu’à nos
jours.
La 9°
génération , Hayasashi
Rokudayu Morimasa était un serviteur du quatrième
héritier et chef du clan
Yamauchi Toyomasa. Alors qu’il était de service à
Edo, il apprit le style
Eishin auprès de Arai Seitetsu, 8° génération.
Le professeur de Morimasa était Omori Rokurozaemon Masamitsu, un
maître du style Shinkage. Ryu .Masamitsu inventa le Iai avec
dégainage et
frappe dans le style Eishin à partir de la position seiza. Ce
style qui fut
transmis à Omori Rokusozaemon Masamitsu, est ce que l’on
appelle Shoden Omori.
Par la suite,
suite à un schisme après le décés du
onzième soke, l'école se divisa en deux branches,
Shimomura ha et Tanimura ha. Le dixième soke de la branche
Shimomura ha fut Nakayama Hakudo sensei (1869-1958). Maître
Nakayama Hakudo apprit le style Eishin auprès de Hosokawa
Yoshimasa
et de Moritomo Tokuni de Tosa. Puis, en y rajoutant sa propre
technique, il
créa son propre style qu’il appela Muso Shinden Ryu Batto
Jutsu « L’art de
dégainer et de couper à partir d’une
révélation divine suite à un
rêve ».
C’est ce style que l’auteur de ce livre a appris.
Cependant, le style Muso Shinden Ryu, créé par Nakayama Sensei ne fut pas
répandu avant 1956 ; en fait, le nom de ce style fut choisi à sa mort par
ses élèves et reste en usage de nos jours. Auparavant, il était pratiqué sous
le nom de Omori ou Hasegawa Eishin. L'école comporte donc trois niveaux essentiels tirés de ces maîtres
représentatifs, shôden ou Omori ryu, chûden ou
Hasegawa Eishin ryu et okuden. Des formes se pratiquant à deux
se rajoutent (tachi uchi no kurai, tsume iai no kurai)

Nakayama Hakudo
sensei
Hashimoto Toyo sensei
Okada sensei,
quant à lui, a étudié avec HASHIMOTO TOYO 橋本 統陽 (1885-1948),
disciple de Nakayama Hakudo sensei, en plus du kendo, du jo et du
kenjitsu. Pratiquant de haut niveau, génial, il fut l'un des
derniers grands maîtres du Japon à connaître les
formes anciennes de iai de DENSHO. Il a su donné à son
style une efficacité particulière et peu commune en ce
qui concerne Muso Shinden ryu. Le Okada ha est représentatif par
sa façon d'armer et par une technique de coupe
élaborée qui donne à la lame une vitesse
exceptionnelle dans la plus grande décontraction du corps. Le
travail des hanches est le fondement de l'ensemble de la gestuelle et
initie à la fois les déplacements et la course du sabre.
D'abord compagnon de tous les jours, le travail répétitif
et quotidien des gestes dans le vide va permettre d'inscrire le sabre
dans le prolongement du corps, pour trouver l'efficacité. Toutes
contractions du haut du buste et gestes parasites sont à exclure
pour que le katana bénéficie d'une énergie
puisée au niveau du ventre (tanden). Ce travail fastidieux,
parfois décourageant est long et parsemé d'embûches
et d'illusions. Tout un chacun aspire à être fort mais la
réelle progression ne peut se faire que dans la mesure où
on considère qu'il n'y a pas de niveau satisfaisant. Celle-ci se
fait par une culture de l'imperfection la moins importante possible,
jusqu'à arriver au geste s'approchant le plus du geste juste.

Nakayama Hakudo et Hashimoto Toyo sensei
Musō Shinden ryū se traduit ainsi : mu
(夢) rêve ; sō (想) pensée ; shin (神) Dieu
; den (伝) transmission ;
et ryū (流) école.

CV d'Okada sensei
LES KATA DE MUSO SHINDEN RYU
NOMENCLATURE DES KATA DE MUSO SHINDEN RYU
SHODEN, OMORI RYU
1 - Shohatto
初 sho : commencer quelque chose
発 hatsu : départ, ouverture
刀 to : katana
“premier sabre”
2 - Sato (Hidarito)
左 hidari, sa : la gauche
刀 to : katana
“sabre à gauche”
3 - Uto (Migito)
右 migi, u : la droite
刀 to : katana
“sabre à droite”
4 - Atarito (Ushiro)
当 a(taru) : viser, toucher, faire face
刀 to : katana
“sabre en se retournant”
後 ushi(ro) : derrière
5 - Inyoshintai (Yaegaki)
陰陽 in.yô : yin et yang, positif et négatif, le soleil et la lune
進 shin : progresser, avancer
退 tai : retraite, retirement
“Principes opposes en avancant et en reculant”
八 ya, yatsu, yat(tsu), yoo, hachi : le chiffre 8
重 e : couche, pli
垣 kaki : haie, clôture, mur
“Les huits barrières”
6 - Ryuto (Ukenagashi)
流 ryû, naga(reru) : courant, tendance, faire couler
刀 to : katana
“Frappe qui glisse”
受 ukeru : recevoir
流 ryû, naga(reru) : courant, tendance, faire couler
しshi
“Parer en faisant glisser le sabre”
7 - Junto (Kaishaku)
順 jun : ordre
刀 to : katana
“Sabre de l'ordre”
介 kai : intermédiaire
錯saku : mélange, confusion, erreur
“Assistant”
8 - Gyakuto (Tsukekomi, Oikiri)
逆 gyaku : inverse, opposé
刀 to : katana
“ Frappe a l'envers”
付 tsuke : relier, attacher, fixer, coller
払 ko(meru) : inclure, charger une arme, concentrer
“Tirer avantage”
追 o,tsui : poursuivre, pourchasser
斬kiri : tuer, égorger (couper)
“Poursuivre et couper”
9 - Seichuto (Tsukikage)
勢 sei : énergie, puissance, pouvoir, influence
中 chû : milieu, centre, intérieur
刀 to : katana
“Sabre au centre avec énergie”
月 tsuki : lune
影 kage : ombre, silhouette
“Ombre de la lune”
10 - Koranto (Oikaze)
虚 ko, kyo : vide
乱 ran : rébellion, désordre, trouble
刀 to : katana
L'appellation évoque “la marche du tigre a l'affut, avec le sabre”
追 o,tsui : poursuivre, pourchasser
風 kaze : vent
“pourchasser par le vent”
11 - Gyakute Inyoshintai (Inyoshintai, kaewaza)
逆 gyaku : inversé, opposé
手 te : la main
陰陽 in.yô : yin et yang, positif et négatif, le soleil et la lune
進 shin : progresser, avancer
退 tai : retraite, retirement
“Principes opposes en avancant et en reculant, avec la main inversée”
替 kae(ru) : échanger, troquer
技 waza : technique
“technique d’arrêt”
12 - Batto (Nukiuchi)
抜 batsu, nu(ku): extraire, exclure, surpasser
刀 to : katana
“Dégainer le sabre”
抜 batsu, nu(ku): extraire, exclure, surpasse
打 uchi : frapper
“Dégainer et frapper”
CHÛDEN, HASEGAWA EISHIN RYU
1 - Yokogumo
横 yoko : côté, flanc , horizontal
雲 kumo : nuage
“Le nuage horizontal”
2 - Tora issoku
虎 tora, ko : tigre
一 ichi, itsu : un
足 soku, ashi : pied, pas
“Un pas de tigre”
3 - Inazuma
稲 ina : plant de riz
妻 tsuma, sai : épouse, femme
Les deux kanji combinés signifient : la foudre, l’éclair
“L’éclair”
4 - Ukigumo
浮 u(kabu), fu : flotter, remonter à la surface
雲 kumo, un : nuage
“Le nuage flottant”
5 - Yamaarashi (Yamashita arashi)
山 yama : montagne
風 arashi, ran : tempête, ouragan
下 shita : dessous
“Tempête soufflant de la montagne”
6 - Iwanami
岩iwa, gan : roc, rocher
波 nami, ha : vague
“La vague déferlante sur le rocher”
7 - Urokogaeshi
鱗 uroko : échelle, écaille
返 kae(su), hen : renvoyer, rendre, retourner
“Renversement des écailles” “Retournement”
8 - Namigaeshi
波 nami, ha : vague
返 kae(su), hen : renvoyer, rendre, retourner
“La vague qui renverse”
9 - Takiotoshi
滝 taki : cascade
落 o(tosu) : faire tomber
“La chute de la cascade”
10 - Nukiuchi
抜 nu(ku): extraire, exclure, surpasser
打 uchi : frapper
“Dégainer et frapper”
OKUDEN, SUWARI WAZA
1 - Kasumi (Muko barai)
霞 kasumi : la brume
“La brume”
向 mu(kô) : l’autre côté, être face à
払 hara(u) : se débarasser
“Balayer de l’autre côté”
2 - Sunegakoi (Tsukadome)
脛 sune : tibia
囲 kako(mu),i : entourer, enclore
“Protéger le tibia”
柄 tsuka : poignée du sabre
留 to(meru) : attacher, fixer
“Arrêter la Tsuka”
3 - Tozume (Misumi)
戸 to : porte, maison
詰 tsu(meru) : être obstrué, être gêné
“Géné par la porte”
三 mi, san : le chiffre trois
隅 sumi, gû : coin, recoin
“Les trois coins”
4 -Towaki (Mukozume)
戸 to : porte, maison
脇 waki : côté, flanc
‘“La porte sur le côté”
向 muko : l’autre côté
詰 tsu(meru) : être obstrué, être gêné
“L’obstacle de l’autre côté”
5 - Shihogiri
四 shi, yon : le chiffre quatre
方 hô, gata, kata : direction, orientation
切 kiru : couper
“Couper dans quatre directions”
6 - Tanashita
棚 tana : étagère
下 shita : dessous
“Dessous l’étagère”
7 - Ryozume
両 ryô : deux, les deux, paire
詰 tsu(meru) : être obstrué, être gêné
“Obstacles de part et d'autre”
8 - Torabashiri
虎 tora, ko : le tigre
走 hashi(ru): courir
“La course du tigre”
OKUDEN, TACHI WAZA
1 - Yukizure
行 yuku : aller
連 tsu(reru) : accompagner
“Avancer en étant accompagné”
2 - Ren tatsu (Tsuredachi)
連 tsu(reru), ren : accompagner
達 dachi, tachi : "suffixe de pluriel", avec la prononciation tatsu signifie atteindre, arriver
“Etre emmener”
3 - Sômakuri (Gohogiri)
惣 sô : occupé, pris
巻 ma(ku) : enrouler
Ces deux kanji ont le sens de “revue générale”
五 go, itsu : le chiffre 5
方 ho, kata : direction, orientation
斬 kiri : tuer, égorger (couper)
“Couper 5 fois”
4 - Sôdome (Hanashi uchi)
総 sô : généralité, globalité, totalité
留 to(meru) : attacher, fixer
Cette terminologie évoque la façon de s'arrêter, de dégainer et frapper
離 hana(eru) : tenir à distance, séparer
打 utsu : frapper, battre
“Tenir à distance et frapper”
5 - Shinobu (Yorunotachi, Yamiuchi)
信 shin : croyance, confiance, foi
夫 bu : homme
“L’homme qui a confiance”
夜 yo, yoru, ya : nuit
太刀 tachi : sabre
“Le sabre dans la nuit”
闇 yami : obscurité, ténèbres
打 utsu : frapper, battre
“Frapper dans l’obscurité”
6 - Yukichigai
行 yuku : aller
違 chiga(u) : différer de, varier, changer
“Se croiser”
7 - Sodesuri gaeshi
袖 sode : manche de vêtement
摺 suri : glissement
返 kae(su) : renvoyer, rendre, retourner
“Retourner le pli des manches”
Il existe aussi une ancienne terminologie un peu mystérieuse de
ce kata “Ken no koto”, qui aurait le sens
“d’être finaud”
8 - Mon-iri (Kakuretsu)
門 mon, kado : porte, entrée
入 i(ru) : entrer, pénétrer, s'introduire
“Par la porte”
隠 kaku(reru) : se cacher, disparaître
捨 su(teru) : jeter, abandonner, délaisser
“Se cacher et bondir”
9 - Kabezoe (Itonaka)
壁 kabe : mur
添 so(u) : être uni, attachement
“Le long du mur”
人 hito, jin : être humain, homme, personne
中 naka, chû : milieu, centre, intérieur
“La personne à l’intérieur”
10 - Ukenagashi (Yurumu nuki)
受 ukeru : recevoir
流 ryû, naga(reru) : courant, tendance, faire couler
しshi
“Parer en faisant glisser le sabre”
緩 yuru(mu): se relâcher, se détendre
抜 nu(ku): extraire, exclure, surpasser
“Dégainer en souplesse”
Itomagoi
11 - 暇乞 其の一 Itomagoi sono ichi
12 - 暇乞 其の二 Itomagoi sono ni
13 - 暇乞 其の三 Itomagoi sono san
暇 hima : loisir, temps libre
乞 koi : implorer
“Saluer avant de partir”
14 - Ryohi hikitsure
両 ryo : deux, les deux, paire
ひ : hi
引 hi(ku), in : tirer, attirer, ôter, soustraire
連 tsu(reru) : accompagner
“Emmener de force”
15 - Oikake giri
追 o(u), tsui : pourchasser, poursuivre
掛 ka(keru) : suspendre
切 kiru : couper
“Poursuivre et tuer”
16 - Gishiki
儀 gi : règle, cérémonie, affaire
式 shiki : méthode, style, rite, cérémonie
TACHI UCHI NO KURAI 太刀打之位
Cette série comporte 10 formes qui ont été codifiées par Hasegawa Chikaranosuke Eishin :
1) 出合 Deai
2) 附込
Tsukekomi
3) 請流
Ukenagashi
4) 請込
Ukekomi
5) 月影
Tsukikage
6) 水月刀
Suigetsutō
7) 絶妙剣
Zetsumyōken
8) 独妙剣
Dokumyōken
9) 心明剣
Shinmyōken
10) 打込
Uchikomi
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